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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Lun Jan 06, 2014 11:17 am 
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C'est pas pour moi, mais selon les dires du client, il va y avoir un peu de changement.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 6:56 pm 
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Alors voilà ce que j'ai fait avec cette Bête :


Le GR 70 - ou presque- en FAT du 07 au 10/07/2014
ou
Le Chemin de R.L. Stevenson avec «  une mule à deux roues "
 



En préambule, juste le « pourquoi du comment » de ce projet. Je voulais depuis longtemps, pour mes 40 ans, me faire un petit trip de quelques jours en autonomie avec un vélo. Il y a quelques mois j’ai commencé à « prospecter » afin de trouver la trace idéale à la fois « faisable » par un type de mon niveau, sur laquelle mon fat bike serait à son aise. Le GR 70 (je vous laisse faire des recherches au sujet de ce GR mythique si vous voulez en savoir plus, ce n’est pas le sujet -même s’il est passionnant- de ce compte rendu) correspondait bien à mes critères de choix (y compris en terme de dénivelés et de variétés de paysages traversés - merci la France ) et pour un mois de Juillet, cela me semblait adapté : banco.
A noté qu’au delà du choix du vélo déjà fait depuis plusieurs mois (Le Salsa Mukluk sur lequel je roule depuis cet hiver), en terme de matos il a fallu compléter avec une bagagerie adéquat . C’est là que Ma Stéphanie chérie entre en scène avec ses doigts de fée : elle réalisera le sac du triangle principal du cadre du Muk’ ainsi que 2 petits sacs supplémentaires sur le top tube en avant et en arrière. Le reste des sacs viennent de chez Revelate Design, une valeur sûr pour le sac de selle (pour les vêtements) et le sac de guidon qui accueillera ma tente. En tout cas quel plaisir et quelle fierté de partir avec une partie du matos « home made ». Rrrraaaahhhhhh l’Amour !

[img][img]https://farm3.staticflickr.com/2940/14631869599_000460d2d3_n.jpg[/img]Untitled by rubike1, on Flickr[/img]

Etape 1 - le 07/07/2014 - Le Puy en Velay - Pradelles (ou la journée où j’ai failli renoncer à ce projet) :
Bon, trève de plaisanterie, c’est le jour « J », et ce après une nuit agitée. En effet, je suis peu serein en particulier concernant la météo des jours à venir ainsi que sur le poids de ma « mule ». Le petit dèj’ à l’hotel en centre ville du Puy en Velay est léger (ça passe mal, je ne sais pas pourquoi…) , et je prends le départ sous des trombes de flotte après avoir garer mon véhicule au parking sous-terrain du centre ville (pratique, ils ont un forfait de 7 jours « spécial randonneurs »).
Je commence à rouler vers 8h30 donc, sous la pluie.

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Mais pas de la petite « bruinasse », non, plutôt de la bonne pluie qui te trempe la couenne et te traverse les fringues les plus techniques au bout de 30 minutes de roulage. On y ajoute évidement du froid (à peine plus de 10°c), du vent, et un profil de parcours bien plus ardu, d’emblée, que je n’avais anticipé, et on obtient probablement la plus dure journée de VTT que j’ai vécue depuis plus de 20 ans de pratique. Après 4 heures de roulage j’avais parcouru à peine plus de 20 kms sur les 61 prévus du jour ! Panique à bord ! Par ailleurs, on est Lundi et moi qui comptais sur un petit commerce pour m’alimenter : erreur !! Je me suis donc difficilement sustenter tout au long de la journée avec ma réserve (heureusement conséquente) de barres de céréales (des Mule Bar, sur le GR 70, ça ne s’invente pas ! ). Un petit plat chaud m’aurait donné du baume au coeur en ce milieu de journée humide, ou à défaut une boisson chaude, mais vu mon retard du début de journée, je ne préfère pas prendre du temps à m’arrêter pour mettre en fonction mon réchaud, et de toute façon je n’ai pas vraiment traversé d’endroit où j’aurai pu être à l’abri sur mon parcours. A ce propos, impossible de résumer les paysages du parcours du jour : je ne les ai point vus ! Le brouillard et la pluie sont restés constant et intenses toute la journée …

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En dehors de la météo, ma deuxième grosse inquiétude concernait le poids de mon vélo une fois harnaché : en effet, en finissant l’installation et le remplissage des différents sacs, j’ai vite compris que j’allais redécouvrir une nouvelle façon de faire du vélo ! Dès les premiers hectomètres, et en particulier dès les premières montées un peu « raides » (et il y en a eu bien plus que je m’imaginais au cours de cette journée) à la sortie du Puy, parsemées de grosses pavasses bien glissantes.

Voilà ce que j'ai fait avec l'engin 8)


ImageUntitled by rubike1, on Flickr


Ceci étant, même si les raidars sont difficiles à finir sur le vélo (surtout quand ils sont transformés en torrent !), je suis convaincu des capacités de franchissement de mon engin. Il va falloir que la condition physique et le moral du bonhomme suivent…Malgré tout, je me suis surpris à descendre sur le vélo des singles très techniques. Le vélo est un rail, et je ne regrette pas mon choix en cette fin de journée éprouvante, encore moins celui de ma monte en big fat à l’avant qui m’a sauvé plus d’une fois la mise la mise tout au long de cette journée dantesque.
Bref, je n’ai vraiment pas pris un gramme de plaisir l’issue de cette journée, et j’ai même « sacrifié » les sept derniers kilomètres en basculant sur le bitume, bien arrosé (comme si j’en avais besoin) par les camions. J’arrive -enfin- à la Brasserie de Pradelles et le tenancier, discret mais sympathique, me donne les clés du gîte communal. En effet, même si je suis parti en mode « autonomie complète », tente incluse, les prévisions météo des jours précédents m’ont incité à être prudent et à réserver un gîte pour les 2 premières étapes. Je me précipite sur les radiateurs et…ouf ! le chauffage central, en ce beau mois de Juillet, fonctionne ! Toutes les fringues sont au séchage, et on peut mettre le bonhomme sous une douche chaude salvatrice. Repos. Puis repas copieux à la brasserie, et excellent au demeurant. Ca redonne -un peu- le moral. Avant d’aller dîner, je suis perturbé, déçu de cette journée et je doute de mes capacités à aller plus loin et surtout à prendre du plaisir sur mon périple, ce qui, était tout de même l’objectif n°1 du projet. Je vais me coucher (sommeil vite trouvé), j’aviserai demain matin.

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Dernière édition par rubike le Dim Aoû 03, 2014 7:01 pm, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 6:56 pm 
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Etape 2 - le 08/07/2014 - Pradelles - Chasseradés (où comment j’ai vite changé d’avis et pris mon pied sur la mule-à deux roues-) :


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Après un petit déjeuner copieux, je sors faire un tour prendre l' air. Il fait beau, presque doux. Allez hop, je vais rouler. Au moins les cinq premiers kilomètres qui me séparent de Langogne pour prendre ma décision finale concernant ce voyage plutôt mal débuté : j'arrête ou je continue.
En pente douce très agréable pour remettre les jambes en route, jusqu'à cette petite ville, avec un beau soleil et surtout -enfin- une vue magnifique sur cette fin du Velay, à 360° : c'est décidé, je continuerai jusqu'au bout, pluie ou pas. Je regretterai trop ce projet que j'ai tellement espéré et désiré.

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Et la journée se déroule magnifiquement : température idéale, juste quelques nuages, au sec. Je traverse quelques hameaux, bourrés de charme (St Flour de Mercoire, Sagne Rousse, Fouzillac, Luc...), perdus dans une nature sauvage, très verte, pleine de bois et de ruisseaux et de landes. Les descentes et les montées se succèdent agréablement, même dans l'effort. J'apprécie de plus en plus le vélo, même si encore une fois dans quelques raidillons je suis obligé de pousser étant donné le chargement de "La Bête" (oui, je pénètre doucement dans le Gévaudan). Par moment je me demande si mon choix d'une transmission 1x10 (avec plateau de 30 et cassette 11/36) n'était pas un peu audacieux mais je ne suis pas certain que mes passages à pied auraient été moins fréquents avec une autre configuration. Il faut être humble. Mais les kilomètres défilent et je suis bien plus dans les temps que la veille...Je m'autorise même le luxe d'une pause mini-camp perdu dans la forêt Domaniale de La Gazeille pour mon déjeuner. L'ambiance y est mystique, calme (je n'ai croisé qu'une dizaine de marcheurs depuis la veille : météo oblige ?). J'en profite pour tester mon tout nouveau réchaud JetBoil avec un petit saché de pâtes carbonara : ça fonctionne au poil, rapide, peu encombrant, facile à nettoyer et à ranger (merci à Stéphanie qui m'a confectionné une poche intérieure spécifique dans mon sac de cadre). Bon point. Et un repas chaud le midi, il n'y a pas photo, ça permet de bien mieux tenir le coup l'après-midi (les MuleBar, ça va deux minutes).


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La deuxième moitié de la journée est fantastique : je traverse des décors hallucinants, digne des meilleurs romans de fantasy. La descente sur la bourgade de Luc et son château est un régal pour le Mukluk et son pilote, ce qui me fait afficher une banane à son final qui intrigue un randonneur en cour de pause (à moins que ce soit plus mon étrange monture qui l'interloque, comme ça aura été le cas à de nombreuses reprises au cours de mon périple). On poursuit avec une portion plus calme le long de l'Allier avant une bosse magistrale qui va se finir en beauté par une belle descente vers la bourgade de Chasseradès. A noter un nuage de mouches insupportable au cours de la dernière portion montante (odeur du sportif en fin de journée ?), ce qui m'obligera à marcher le moins possible afin de garder une vitesse minimale...

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Au sommet de cette ascension j'arrive dans un bois superbe, mélangé encore une fois à des portions de landes. J'y croise en peu de temps un écureil, puis un renard, peu courant en pleine après-midi ! Sur des rencontres comme celle-ci, je sais que ma journée est réussie. Il fait un peu lourd en cette fin d'après-midi et je vais bénéficier d'une belle petite averse (ça faisait longtemps) orageuse durant les quelques hectomètres qui me séparent de mon modeste hotel salvateur, à Chasseradès.

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52 kilomètres pour cette belle journée de randonnée. Une bonne petite pression sur la terrasse où le soleil est rapidement revenu, une bonne douche, repos, fignolage des photos du jour, un peu d'écriture, balade à pied dans chasseradès, dîner (excellent), et dodo (enfin pas tout de suite parce que les Allemands de l'hôtel matent la demi-finale de coupe du monde de foutchboal). J'en profite pour préparer une ultime fois mon étape de demain : je l'attends depuis des mois. Il s'agit d'une ascension en deux temps vers le Mont Lozère. On monte d'abord vers le Bleymard, puis ascension du Mont Lozère par le col de Finiels. La météo n'est pas encourageante, mais on verra demain matin.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 6:57 pm 
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Etape 3 -le 09/07/2014 - Chasseradès-Pont de Montvert - :
Lever difficile. Après deux jours de roulage, probablement un de fatigue qui s'accumule.


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Dehors, il fait 7°c et il bruine.On y va, je décolle après rangement des différents sacs. Et c'est dur, de suite.

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J'ai mal partout durant les premiers kilomètres en montant vers le Bleymard, en passant par la source du Lot, après avoir quitté pendant quelques kilomètres le GR 70 pour monter le premier col par la route sur les conseils de l'aubergiste. En effet, j'évite ainsi un raidillon caillouteux peu pratiquable avec mon engin. A la fin de cette première ascension de la journée ça va mieux : les douleurs on disparu, le souffle revient, je suis rassuré.Je descends donc tranquillement vers le Bleymard sur un petit single d'allure plus alpine que ce sur quoi j'ai roulé depuis le début du GR. Le ciel se dégage, le bleu fait son apparition, la vue sur la vallée du Bleymard, au niveau des Alpiers, petit village plein de charme, est magnifique et au loin je distingue la station du Mont Lozère et ce dernier qui la surplombe. La route semble ardue mais accessible. La première journée de mon voyage m'avait tellement fait douter de mes capacités qu'à la moindre difficulté, je panique. Ceci étant, l'ascension du village du Bleymard vers la station du Mont Lozère,a été très difficile avec une longue portion de "poussage" de vélo un peu pénible. Arrivée au pied du mont Lozère, je m'abrite contre le bâtiment principale de la station, désert l'été, et hop, un petit coup de JetBoil...
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Le vent souffle par ici, ce n'est pas une légende (Stevenson le décrivait déjà très bien dans son récit de voyage avec Modestine), et avec un paysage montagnard plus marqué, la sortie du Gévaudan est très nette. Et il fait froid !Bon, je repars bien ragaillardi par cette pause et je commence l'ascension finale du Mont par...la route (D20) ! En effet, depuis quelques années, l'ascension du Mont Lozère est interdit pour cause de site protégé. Je rattraperai les chemins au sommet du col de Finiels. J'appréhendais un peu cette portion de route avec mon fatbike, mais en fait je ne me suis pas ennuyer : le soleil est de la partie et me permet de profiter d'un superbe panorama.

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Je récupère la route forestière au sommet du col, et me voilà sur le chemin de crête du mont Lozère un peu en dessous de son sommet : superbe singletrack au passage. Je récupère le GR 70 au niveau des fameuses pierres dressées de montjoie (destinées à retrouver son chemin dans le brouillard).


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Et voilà un énorme nuage noirâtre qui vient de l'autre versant de la montagne qui déverse une averse de grêle accompagnée d'un vent violent. J'arrête de rouler, je filme un peu, et cinq minutes après, le soleil revient ! Parfait pour attaquer la descente !


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Je le prends comme un gentil cadeau de Dame Nature : moi qui me faisait une joie de descendre ce mont avec mon Fat ! Et je n'ai pas été déçu : pied intégral, en dehors peut-être des 100 premiers mètres effectués à pied en raison de blocs de granit un peu trop volumineux vu mon chargement (vélo nu, je ne dis pas, mais là...).

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Panoramique incroyable avec une lumière magique grâce à cette météo très changeante.

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La vue sur l'ensemble des Cévennes est magique, et voilà l'odeur de la garrigue, le soleil réchauffant doucement les pierres et la flore typique locale.


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Quelques pauses photos, ou repos tout simplement pour profiter...déchaussage, pieds nus allongé sur un rocher, une bonne petite sieste au soleil, mmmm. Je finis par remonter sur le vélo et profite pendant plusieurs kilomètres d'une descente très agréable avec le fat jusqu'à Pont-de-Monvert, aux portes des Cévennes. Une étape de 35 kilomètres, moins difficile que ce que j'imaginais, avec encore une fois en cadeau une météo au top pour profiter du site magique du Mont Lozère.
Le village de Pont-de-Monvert, célèbre pour son martyr protestant,est magnifique, niché au coeur d'une vallée du pays camisard.


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On passe le pont sur le Tarn, et on a l'impression de débuter un autre voyage tellement l'environnement a changé depuis la matinée. La météo est limite pour la nuit et par prudence (et par plaisir aussi) je décide de passer la nuit dans la même auberge que Stevenson...Pas de réseau GSM. Je bidouille mes photos après une bonne douche, ballade dans le village, dîner et dodo, bercé par le Tarn qui passe sous l'auberge, à proprement parlé. Je suis serein et heureux de ma journée.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 6:58 pm 
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Etape 4 -le 10/07/2014- Pont-de-Monvert - Saint Jean du Gard :
J'ai modifié ce qui sera ma dernière étape pour des raisons de timing familial et je ne passerai pas par Florac que je connais. Je vais rejoindre plus directement Cassagnas puis Saint Jean du Gard en une soixantaine de kilomètres peu reposants.
Le sentier s'élève au dessus de Pont-de-Montvert pour atteindre le plateau de la Cham de l'Hermet. Après la vallée de la Fiarouze, j'atteint à nouveau la D20 et emprunte la route forestière jusqu'au col de la Planette. Là se situe la jonction avec le GR 68 et le GR 72 : c'est ce dernier que je vais emprunter pendant quelques kilomètres jusqu'à Cassagnas, pour éviter Florac et descendre donc directement plus franchement au sud.

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Et cela sans regret ! La descente vers Cassagnas est extraordinaire ! Un grand moment de VTT encore une fois qui se vit plus qu'il ne se raconte...

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La succession des villages jusqu'à Saint Etienne Vallée Française est extrêmement agréable, en pente douce pendant des kilomètres de chemins, sous un soleil agréable sans trop de chaleur. On est dans le midi. On profite. Les châtaigniers sont omniprésent, et le gâteau au châtaigne du café de Saint Germain de Calberte est délicieux pour mon déjeuner, sous les yeux étonnés d'ouvriers schisteurs en pause déjeuner qui découvrent mon vélo, en me posant des tonnes de questions encore une fois.
Les descentes sont superbes et me voilà au pied du col de Saint-Pierre, dernière ascension avant Saint Jean du Gard. Cette dernière fut pénible, fatigué, et à pousse le vélo pendant la quasi totalité. Heureusement, le paysage était au rendez-vous. Au sommet du col, je traverse la D9 et descend par le chemin en sous-bois . Je suis épuisé, je m'en rends compte, et si près de mon but, je sens qu'il faut que je redouble de vigilance pour m'éviter une erreur. Aucune chute depuis le départ, ce serait dommage.La descente est technique et j'y prends peu de plaisir, à cause de l'épuisement. Les derniers kilomètres de part et d'autre du col de Saint Pierre, sur la corniche des Cévennes, voient le pays se méridionaliser : voici la Cévenne de la vigne et des mûriers, bientôt des palmiers au seuil des demeures de notables. J'arrive dans Saint Jean du Gard. Je suis à la fois heureux et évidement un peu triste. Je finis mon périple comme R.L. Stevenson, sans aller jusqu'à Alès. Je me trouve un camping et me lance rapidement dans l'écriture que vous êtes en train de finir de parcourir.

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Conclusion rapide après ces 200 kilomètres de ballade : mais où est-ce que je vais bien pouvoir poser les crampons de mon fat l'été prochain ?

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Bon ,c'est limite de la bonne pub pour Salsa, :wink: mais bon

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 7:55 pm 
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Merci de m'avoir fait voyager en parcourant ton récit.

Ce périple, j'y ai pensé, j'en ai rêvé,...mais je n'ai pas osé :(

J'avais même acheté un FAT (caribou) en vue de réaliser ce voyage, qui, au final, c'est transformé en rando cyclo-touristique de 4 jours bcp plus "civilisée".

Mais....je garde ce projet pour plus tard (2015 ?)

As-tu enregistré tes traces ?

En tout cas, bravo.


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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Dim Aoû 03, 2014 9:03 pm 
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Merci !

j'ai utilisé ces traces :

http://www.randogps.net/randonnee-pedes ... +STEVENSON

et je n'ai donc pas jugé utile d'enregistrer mon propre tracé :wink: . Ces traces sont fiables.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Lun Aoû 04, 2014 4:43 pm 
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Bravo, beau trip et belle persévérance sous une météo capricieuse.

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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Mar Aoû 05, 2014 8:58 am 
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rubike a écrit:
Etape 4 -le 10/07/2014- Pont-de-Monvert - Saint Jean du Gard :
J'ai modifié ce qui sera ma dernière étape pour des raisons de timing familial et je ne passerai pas par Florac que je connais. Je vais rejoindre plus directement Cassagnas puis Saint Jean du Gard en une soixantaine de kilomètres peu reposants.
Le sentier s'élève au dessus de Pont-de-Montvert pour atteindre le plateau de la Cham de l'Hermet. Après la vallée de la Fiarouze, j'atteint à nouveau la D20 et emprunte la route forestière jusqu'au col de la Planette. Là se situe la jonction avec le GR 68 et le GR 72 : c'est ce dernier que je vais emprunter pendant quelques kilomètres jusqu'à Cassagnas, pour éviter Florac et descendre donc directement plus franchement au sud.

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Et cela sans regret ! La descente vers Cassagnas est extraordinaire ! Un grand moment de VTT encore une fois qui se vit plus qu'il ne se raconte...

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La succession des villages jusqu'à Saint Etienne Vallée Française est extrêmement agréable, en pente douce pendant des kilomètres de chemins, sous un soleil agréable sans trop de chaleur. On est dans le midi. On profite. Les châtaigniers sont omniprésent, et le gâteau au châtaigne du café de Saint Germain de Calberte est délicieux pour mon déjeuner, sous les yeux étonnés d'ouvriers schisteurs en pause déjeuner qui découvrent mon vélo, en me posant des tonnes de questions encore une fois.
Les descentes sont superbes et me voilà au pied du col de Saint-Pierre, dernière ascension avant Saint Jean du Gard. Cette dernière fut pénible, fatigué, et à pousse le vélo pendant la quasi totalité. Heureusement, le paysage était au rendez-vous. Au sommet du col, je traverse la D9 et descend par le chemin en sous-bois . Je suis épuisé, je m'en rends compte, et si près de mon but, je sens qu'il faut que je redouble de vigilance pour m'éviter une erreur. Aucune chute depuis le départ, ce serait dommage.La descente est technique et j'y prends peu de plaisir, à cause de l'épuisement. Les derniers kilomètres de part et d'autre du col de Saint Pierre, sur la corniche des Cévennes, voient le pays se méridionaliser : voici la Cévenne de la vigne et des mûriers, bientôt des palmiers au seuil des demeures de notables. J'arrive dans Saint Jean du Gard. Je suis à la fois heureux et évidement un peu triste. Je finis mon périple comme R.L. Stevenson, sans aller jusqu'à Alès. Je me trouve un camping et me lance rapidement dans l'écriture que vous êtes en train de finir de parcourir.

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Conclusion rapide après ces 200 kilomètres de ballade : mais où est-ce que je vais bien pouvoir poser les crampons de mon fat l'été prochain ?

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Bon ,c'est limite de la bonne pub pour Salsa, :wink: mais bon


envoie leur ton récit défois qu ils te fournissent du matos pour ton prochain périple , qui sait ?

en touyt cas très beau compte rendu .


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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Mar Aoû 05, 2014 7:10 pm 
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Ah ben voilà j'ai trouvé le proprio de ce magnifique Fatbike que j'ai aperçu au Pont de Monvert !!!!!!!! :shock:
En descendant le sentier ( en rando en famille ) qui surplombe le village j'ai aperçu ce Fatbike dans un petit "couloir" entre deux maisons !!! :wink:
Ne voyant pas le potentiel propriétaire je n'ai pas osé aller le voir de plus prèt mais ça m'a fortement démangé ... :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: MUKLUK 2014
MessagePosté: Sam Aoû 09, 2014 8:29 am 
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bnj33 a écrit:
Ah ben voilà j'ai trouvé le proprio de ce magnifique Fatbike que j'ai aperçu au Pont de Monvert !!!!!!!! :shock:
En descendant le sentier ( en rando en famille ) qui surplombe le village j'ai aperçu ce Fatbike dans un petit "couloir" entre deux maisons !!! :wink:
Ne voyant pas le potentiel propriétaire je n'ai pas osé aller le voir de plus prèt mais ça m'a fortement démangé ... :mrgreen:


rigolo ça :wink: j'avais en effet temporairement poser ma "Bête" à côté de l'Auberge des Cévennes où j'ai dormi.

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