Rapide la descente aux enfers.
Ce qui est le plus terrible pour lui, c'est qu'il ne prenait plus de plaisir, même pas en gagnant. Et aujourd'hui, il est vraiment puni, plus avec sa blessure que sa suspension!
Et ce qui est sur, c'est que pour un sport aussi difficile que le vélo, sans plaisir ça doit être infâme!
J'ai rencontré un ancien routier qui aux portes du professionalisme s'est dopé pendant 6 mois : hormones de croissance, corticoïdes, ... (EPO je n'en sais rien, c'était peut être avant).
Il m'avais raconté que c'était incroyable, il ne ressentait plus la douleur, pouvait partir dans les échappées plusieurs jours de suite, ...
Il en était arrivé là car ayant tout gagné depuis tout petit, du jour au lendemain il s'est mis à ne plus gagner, doublé par ces gars qu'il avait toujours battu!
Il n'était pas en question, c'est eux qui avaient recours à la médecine. Il est donc allé voir son médecin en disant "je veux la même chose qu'eux!". Et la hiérarchie s'est re-équilibrée.
Il a tout arrêté au bous de 6 mois, malgré la proposition d'une équipe PRO, en prenant consience de ce qu'il était en train de faire.
Ce qui est sur, c'est que le gars a des capacités hors normes. J'ai roulé avec lui à VTT : avec 15 ans de plus, et peut être 15 kg aussi, il est vraiment costaud, même sans être très entraîné.
Bref, il faudrait arrêter cette EPO-crisie : soit on les laisse tous se doper, soit si on en a les moyens c'est l'intransigeance stricte, mais là je trouve ça ridicule.
A oui, je suis aussi pour les "maisons closes"! C'est hors sujet, mais l'hypocrisie et les risques encourrus sont identiques je trouve!